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Clochette et le Secret des Fées est déjà le 4ème opus de la saga dédiée à la plus célèbre des fées Disney et le tout premier à sortir dans les salles de cinéma en France. La qualité des épisodes s’améliorant au fil des sorties, allant du passable La Fée Clochette jusqu’au très réussi Clochette et l’Expédition Féérique, nous espérions beaucoup de cette nouvelle aventure. S’il s’agit effectivement d’un divertissement de qualité, il ne parvient pas à égaler son prédécesseur à nos yeux.

 

 

Il existe un royaume interdit au-delà de la Vallée des Fées où l’hiver est roi : la Forêt Blanche. Clochette toujours aussi intrépide et têtue, décide de s’y aventurer. Et alors qu’elle en franchit la frontière, un phénomène étrange se produit : ses ailes se mettent à scintiller de mille feux. Intriguée, Clochette cherche à retourner dans la Forêt Blanche malgré le danger et y fera la rencontre de Cristal… Un scénario plutôt original qui permet de découvrir toute une section de la vallée des fées encore inconnue, offrant au passage quelques paysages vraiment magnifiques. Seulement, la grande majorité du film se concentre sur la rencontre entre Clochette et Cristal et la relation si particulière unissant les deux fées qui, disons-le, reste un peu fleur bleue. Ceci au détriment de l’action qui peine à émerger. Il faudra d’ailleurs attendre le dernier acte pour que tout se bouscule enfin et qu’on retrouve ce petit punch qui faisait défaut. Néanmoins l’histoire se laisse suivre avec plaisir, dont la révélation du secret des ailes qui n’était au final plus vraiment une surprise…

 

 

Alors que Clochette et l’Expédition Féérique avait remis l’ensemble des fées au centre de l’intrigue, il faut avouer qu’elles passent pratiquement inaperçu dans ce nouvel épisode, l’histoire préférant s’attarder sur le nouveau personnage qu’est Cristal, la fée du givre. Effectivement, le personnage est réussi. Espiègle et intrépide, on retrouve les traits de Clochette en elle et on s’y attache par conséquent rapidement. Amel Bent a fait un bon travail en doublant Cristal même si sa voix chaude peut être surprenante au premier abord pour une fée de l’hiver. Les autres personnages seront plus en retrait mais on remarquera les amies fées de Cristal et Darwin le bibliothécaire, plutôt sympathiques. Lord Malori, le responsable de la forêt blanche est malheureusement sous-exploité et aurait mérité plus d’attention et de profondeur.

 

 

Graphiquement, le film est du même niveau que Clochette et l’Expédition Féérique et offre quelques belles trouvailles visuelles avec une magnifique utilisation des tons froids pour la foret blanche faisant contraste avec les couleurs chaudes du reste de la vallée des Fées. Les paysages sont une nouvelle fois très réussis et le voyage impressionne à certains moments. On regrettera seulement l’éternel défaut visuel de la saga, à savoir l’aspect un peu trop plastique de ses personnages mais l’animation est globalement de bonne facture.

 

La musique est du même acabit que le reste de la saga et permet un bon appui des scènes d’action, notamment au moment du dernier acte chargé en intensité. Néanmoins, on regrettera les thèmes celtiques des premiers épisodes qui se font plus discrets, ainsi que les chansons moins marquantes.

 

 

La 3D est un plus indéniable pour la saga, et prend tout son sens dans cet épisode centré sur l’hiver avec ses nombreuses scènes enneigées. C’est un réel plaisir de  redécouvrir la vallée des fées avec cette nouvelle dimension, au point de regretter que les précédant opus n’aient pu bénéficier de cette technologie, les scènes de vol se prêtant merveilleusement bien à cet exercice.

 

 

Clochette et le Secret des Fées s’inscrit dans la continuité des épisodes précédents mais ne parvient pas à nous émerveiller autant que le précédant film qui avait, en effet, élevé d’un cran la qualité scénaristique de la saga. On passe néanmoins un moment fort sympathique en compagnie de Clochette et Cristal, qui satisfera pleinement sa cible, à savoir les petites filles.